17 mars 2025
Militaires et gays, 15 films à voir en streaming en 2025
23 février 2025
Le dimanche, les garçons s'ennuient
Alors, Sam désoeuvré regarde par la fenêtre, sans rien voir. Son regard passe au-dessus des arbres et des futaies qui limitent le jardin, au-delà des maisons de l'autre côté de la petite rue vide. Quelques oiseaux qui chantent la douceur du jour ne réveillent même pas les chats qui dorment au pied du lit. Il s'est recouché après avoir pris une douche. Longtemps il a laissé l'au froide, puis chaude, puis froide à nouveau couler sur son corps. Il sentait son désir monter alors il s'est séché et, nu, il est revenu dans sa chambre. Nu il est resté, étendu sur son lit, dans le silence de la maison. Il s'est assoupi. Une moto est passée qui l'a réveillé. Une envie de pancakes et de porridge soudain l'a poussé à se relever. Par réflexe, il a enfilé un caleçon et il est descendu dans la cuisine, suivi par un des chats, le plus jeune qui ne le quitte pas lorsqu'il est dans la maison. La mère continue sa sieste, roulée en boule sur la couette épaisse, ne bougeant même pas une oreille.
Les pancakes avalés, avec un grand jus de fruit et un bol de porridge, il s'est installé dans le salon. Couché sur le canapé, il a allumé l'ampli de son père et mis un CD. Il aime la musique. Il apprend le violoncelle. C'est sa neuvième année. Il a commencé très jeune. Cet instrument le fascinait. Son oncle a joue dans un ensemble de musique de chambre. Le terme l'a toujours fait sourire, de la musique de chambre, comme on dit un pot de chambre, une femme de chambre. Petit, ça le faisait rire tout seul. Sam aime la voix de l'instrument, si proche de la voix humaine. Son père est musicien. il enseigne au collège et dirige l'orchestre d'étudiants. Sa mère est pianiste. Tous les enfants jouent d'un instrument. L'un d'entre eux peut-être en fera son métier. Ils sont jeunes, ils ont le temps d'y penser. Le temps de choisir. Il regarde dans le jardin. Les feuilles mortes qui flottent sur l'eau de la piscine. Un merle perché sur la rambarde de l'escalier chant.e à tue-tête. Le printemps n'est pas loin. Les grues sont passées quelques jours auparavant D'ailleurs, il fait moins froid la nuit.
Il a pris son livre. C'est Eric qui le lui a recommandé. Il l'a trouvé dans la bibliothèque de la maison. "The City and the pillar" de Gore Vidal. Il est à son père. Sa mère lui a dit que c'est une histoire très prenante. il était un peu gêné par le thème. Une histoire qui met en scène des garçons. L'histoire d'un garçon qui sait qu'il aime les garçons tout en assumant sa virilité. En cherchant sur internet qui était l'auteur, il s'est rendu compte de l'importance du bouquin à l'époque de sa parution. Il s'est dit qu'ils avaient de la chance de vivre dans le New Jersey, proche de New York où les mentalités sont bien plus ouvertes que dans le Sud des années 40 ou 50. Et puis, la photo qu'il a trouvé de l'auteur jeune lui a fait penser à Eric...
Revenu à la réalité d'un dimanche solitaire, à la grisaille d'un après-midi sans soleil, il soupira. Il aurait bien aimé que ça se passe comme ça avec Eric. Comme dans ce film qu'ils avaient regardé ensemble. Eric ricanait, gêné, mais n'en perdait pas une. Le film terminé, ils s'étaient regardé longtemps en silence... Classique. Sam sentait bien qu'Eric l'attirait physiquement. Il passait du temps avec Gillian, sa petite amie, il la désirait mais on ne fait pas ce qu'on veut dans une famille de chrétiens évangéliques. On évite les pensées impures et les gestes irrémédiables. Avec Eric, il y avait quelque chose de plus que le désir animal qui lui titillait l'entre-jambes et le réveillait parfois la nuit. Ses rêves commençaient toujours par les jolis petits seins ronds de Gillian, sa bouche gourmande de baisers mais très vite, le corps d'Eric s'interposait et peu à peu l'image de Gillian s’estompait. Il se réveillait alors en sueur, juste avant de polluer son lit. Il ne faut pas, il ne faut pas ...
(To be continued...)
13 février 2025
Images favorites
09 décembre 2024
Il y a toujours quelque part un garçon qui attend
08 décembre 2024
Le sommeil du juste et de l'heureux...
J'aimais tant le regarder dans son sommeil. Après la lutte ou la course, après nos combats amoureux, il sombrait soudain dans un sommeil profond. son visage retrouvait toute la fraîcheur de l'enfance, ses lèvres pâlissaient, ses muscles se détendaient. Le plus souvent étendu à plat-ventre, la jambe droite repliée, sa tête tournée vers le coin le plus sombre de la chambre, les bras entourant le coussin sur lequel ses belles boucles s'étalaient.
Il gémissait parfois, comme un jeune chien qui rêve. La fougue de la puberté jaillissait souvent au milieu d'un rêve et quand il se tournait, son sexe soudain dressé semblait attendre, dans son rêve, ma caresse ou un baiser. Tout en lui était attendrissant et toujours beau à contempler. Tout ce qui émanait de lui était propre et pur. L'aimer était une purification, un délice qui me semblait être soudain l'égal aux dieux.
Cette image d'un garçon qui dort sur une plage me rappelle ce texte de Cavafy, "Sur la jetée", qui date de 1920 (Στην Προκυμαία pour faire savant sans prétention ni arrogance aucune !) : "Nuit enivrante, obscurité sur la jetée. Puis, dans la petite chambre de l’hôtel de passe — où nous nous sommes pleinement livrés à notre passion maladive ; pendant toutes ces heures, livrés à notre amour, jusqu’au moment où le jour nouveau éclaira les vitres."
28 novembre 2024
Pour David
24 novembre 2024
Sans amour...par Alphée de Mytilène
23 novembre 2024
Album d'images pour jeune homme gourmand

Alors, puisque cela ne peut pas nous être enlevé, continuons d'aimer et de contempler la beauté de ces corps qui se montrent dans la simplicité, vivons et restons libres et fiers des valeurs qui nous ont été enseignées.
Que cet album nous réchauffe l'âme et l'esprit !
Lecteurs amis ou inconnus, n'hésitez-pas à laisser vos commentaires et dire lesquels de ces messieurs ont votre préférence. On ne gagne rien sinon mes cordiales salutations depuis NYC !